Honey for acute cough in children
UPDATED
Honey for acute cough in children
Olabisi Oduwole1, Martin M Meremikwu2, Angela Oyo-Ita3, Ekong E Udoh2
1. University of Calabar Teaching Hospital (ITDR/P), Institute of Tropical Diseases Research and Prevention, Calabar, Cross River State, Nigeria
2. University of Calabar Teaching Hospital, Department of Paediatrics, Calabar, Cross River State, Nigeria
3. University of Calabar Teaching Hospital, Department of Community Health, Calabar, Nigeria
Oduwole O, Meremikwu MM, Oyo-Ita A, Udoh EE. Honey for acute cough in children. Cochrane Database of Systematic Reviews 2014, Issue 12. Art. No.: CD007094. DOI: 10.1002/14651858.CD007094.pub4.
To read the full review please follow this link: DOI: 10.1002/14651858
Review question
We wanted to know if honey can reduce cough symptoms caused by bacteria and viruses in children.
Background
Cough is a cause for concern for parents and a major cause of outpatient visits in most clinics for both children and adults. Cough can affect quality of life, cause anxiety and affect sleep for parents and children. An immediate remedy is usually sought by the caregiver and patient. Cochrane reviews have reported on the effect of over-the-counter (OTC) cough medicines, but none have studied honey as a cough relief.
Honey is a sweet mixture of different types of carbohydrates, amino acids, flavonoids, vitamins and trace elements. Honey is believed to prevent the growth of bacteria, viruses and yeast, and reduce inflammation.
Study characteristics
We included three small randomised controlled trials involving 568 children, aged one to 18 years. The evidence is current to November 2014.
Key results
These small trials showed that honey may be better than 'no treatment' and placebo (a liquid that looks like and taste like honey, but is not honey) for cough relief. The evidence also showed that honey may be better than placebo in reducing worrying as a result of cough. However, it was no different to 'no treatment'. Honey allowed children and parents to sleep moderately better at night than 'no treatment'.
The effects of honey and dextromethorphan on all cough symptoms were not different. Honey may be better than diphenhydramine for relieving and reducing the effect of cough on children. Honey may also allow parents and children to sleep better than diphenhydramine.
Diphenhydramine and dextromethorphan are both common ingredients in cough syrups. Parents of seven children given honey and two given dextromethorphan reported side effects that were not too serious, such as not falling asleep easily, or being very restless and over excited. Parents of three children in the diphenhydramine group reported that their children were often sleepy.
Quality of the evidence
As with other medicines, the benefit of honey should be considered alongside the harms. The limitation of this updated review is that only three studies were included. Two were small studies with a high chance that some of their results may not be very accurate.
It is also important to state that the use of honey in infants under the age of one is not advised because of their poor immunity against Clostridium botulinum (C. botulinum), a bacteria that causes infant botulism that may be present in honey.
Le miel comme traitement de la toux aiguë de l'enfant
Contexte
La toux est source de préoccupation pour les parents et constitue un motif majeur de consultation médicale. Elle peut avoir un impact sur la qualité de vie, causer de l'anxiété et affecter le sommeil des parents et des enfants. Plusieurs remèdes, dont le miel, sont habituellement utilisés pour soulager les symptômes de toux.
Objectifs
Évaluer l'efficacité du miel comme traitement de la toux aiguë de l'enfant en milieu ambulatoire.
Stratégie de recherche documentaire
Nous avons effectué des recherches dans CENTRAL (2014, numéro 10), MEDLINE (de 1950 à la 4ème semaine d'octobre 2014), EMBASE (de 1990 à novembre 2014), CINAHL (de 1981 à novembre 2014), Web of Science (de 2000 à novembre 2014), AMED (de 1985 à novembre 2014), LILACS (de 1982 à novembre 2014) et CAB Abstracts (de 2009 à janvier 2014).
Critères de sélection
Essais contrôlés randomisés (ECR) comparant le miel administré seul ou en association avec des antibiotiques, à l'absence de tout traitement, à un placebo ou à des médicaments antitussifs sans ordonnance, dans la lutte contre la toux aiguë en milieu ambulatoire chez des participants âgés de un à 18 ans.
Recueil et analyse des données
Deux auteurs de la revue ont, indépendamment, passé au crible les résultats de recherche pour identifier les études éligibles et extrait les données sur les résultats rapportés.
Résultats principaux
Nous avons inclus trois ECR, deux à risque élevé de biais et un à faible risque de biais, impliquant 568 enfants. Les études comparaient l'effet du miel à celui du dextrométhorphane, de la diphénhydramine, de l'absence de traitement et d'un placebo sur le soulagement symptomatique de la toux, à l'aide d'une échelle à 7 points de Likert. Plus le score est faible, et meilleur est le symptôme de la toux en cours d'évaluation.
Des preuves de qualité modérée montrent que le miel pourrait être plus efficace que l'absence de traitement pour réduire la fréquence de la toux (différence moyenne (DM) -1,05 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % de -1,48 à -0,62 ; I2 statistique de 23 % ; deux études, 154 participants). Des preuves de qualité élevée suggèrent également que le miel pourrait être plus efficace qu'un placebo pour réduire la fréquence de la toux (DM -1,85 ; IC à 95 % de -3,36 à -0,33 ; une étude, 300 participants). Des preuves de qualité modérée suggèrent que le miel ne diffère pas sensiblement du dextrométhorphane dans la réduction de la fréquence de la toux (DM -0,07 ; IC à 95 % de -1,07 à 0,94 ; deux études, 149 participants). Des preuves de qualité faible suggèrent que le miel pourrait être légèrement supérieur à la diphénhydramine pour réduire la fréquence de la toux (DM -0,57 ; IC à 95 % de -0,90 à -0,24 ; une étude ; 80 participants).
Les effets indésirables se résumaient à quelques phénomènes légers (nervosité, insomnie et hyperactivité) ressentis par sept enfants (9,3 %) du groupe du miel et par deux (2,7 %) du groupe dextrométhorphane ; la différence n'était pas significative (risque relatif (RR) 2,94 ; IC à 95 % de 0,74 à 11,71 ; deux études ; 149 participants). Trois enfants (7,5 %) dans le groupe diphénhydramine avaient souffert de somnolence (RR 0,14 ; IC à 95 % de 0,01 à 2,68 ; une étude ; 80 participants). Lorsque le miel a été comparé à un placebo, quatre enfants (1,8 %) dans le groupe de miel et un (1,3 %) dans le groupe de placebo se sont plaint de symptômes gastro-intestinaux (RR 1,33 ; IC à 95 % de 0,15 à 11,74). Cependant, il n'y avait pas de différence significative entre le miel et le dextrométhorphane, ni entre le miel et la diphénhydramine ou le miel et le placebo. Aucun événement indésirable n'a été signalé dans le groupe non traité.
Conclusions des auteurs
Le miel pourrait être supérieur à l'absence de traitement, à la diphénhydramine et au placebo pour le soulagement symptomatique de la toux, mais il n'est pas supérieur au dextrométhorphane. Aucune des études incluses n'a évalué l'effet du miel sur la durée de la toux car l'intervention et le suivi portaient sur une nuit seulement. Il n'y a aucun élément de preuve solide à l'appui ou à l'encontre de l'utilisation du miel.